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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 05:28

Tengo la costumbre, cuando mi alma se va por abajo, y mi cuerpo esta clavado en mi cama, sin animo, sin deseo, de salir,de un golpe, en la calle caminando sin rumbo.

 

Il est ainsi des jours où la maison devient prison et où il faut sortir et partir. Le plus essentiel est de se lever et franchir le seuil; le reste suit. Le reste c'est l'essentiel, c'est ce qui vient avec la marche...

 

J'ai mis plus de trente ans à apprendre à marcher. Avant je ne savais pas.

Je ne savais pas que la vie est une marche, une succession de geste incertains et imparfaits qui trouvent leur cohérence dans cet ensemble dynamique qui nous fait avancer. Je croyais que chaque pas devrait être assuré et réfléchi, pensé et planifié. Je pensais qu'aucun de mes pas ne pouvait s'aventurer ainsi, sin rumbo, au hasard sans que la tête, organe central de décision , n'est examiné préalablement la surface du sol, son inclinaison, détecté la présence d'obstacle et surtout vérifié que celui ci s'inscrivait dans le « bon sens de la marche ». Je n'avais pas compris que ceci n'est que le résultat de la marche elle même à savoir cette impulsion salutaire, cette force vitale qui nous pousse vers ce déséquilibre permanent et dynamique.

Le pas est l'intention et l'origine. Il n'a pas de commande. Le cerveau ne définit qu'un cadre vague, un pare-fou de sécurité. Le moteur est ailleurs et bien plus puissant. Il enveloppe le corps, communique avec le monde, embrasse l'air et les éléments. Faire le premier pas c'est être dans cette énergie, libérer les possibles, exploser les barrières, même au coin de la rue, à deux pas de la maison, même une mâtinée pluvieuse de dimanche où l'âme « en gris »et le corps las s'agrippent au lit...

 

 

 

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