14 février 2014
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Arthur avait décidé de faire une belle collection de livres à odeur. Des délicieux saveurs de vanille, coco et réglisse qui s'exhalaient des pages jaunies de ces lives dits « de poche »et qui lui avaient donné ce goût de la lecture et des mots, il voulait garder la trace. Il jugeait le projet d'autant plus urgent dans une époque où l'éphémère numérique avait ringardisé le support cellulosique et où les survivances libraires devenait de plus en plus l'apanage d'une élite lettrée et aisée. Retour rétrograde pensait-il en se remémorant les derniers temps d'une ère bénie du livre populaire qu'il avait tout juste connue. C'était son palais idéal à lui après le départ de Jack...
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Dans le bus de la compagnie Mayab, Esteban se blottissait dans le
voyage, comme un enfant qui se cale devant la boite magique, tout impatient du spectacle qui va venir. Il avait retrouvé la petite gare routière de Chan Santa Cruz avec ces vendeuses de
tortas, de tacos, et de refrescos; Il y avait retrouvé cet abuelito sorti de la milpa 